8- Soigner peurs et blessures

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Plan suivi tout au long de cette page :

1. Soigner ses peurs et blessures est avant tout une démarche spirituelle
2. Guérir ses blessures et peurs grâce à 7 démarches spirituelles :
2.1. Je m’interroge sur ma foi, mes croyances
2.2. J’accepte ce qui m’arrive en bien ou en mal
2.3. Je lâche prise et utilise mon pouvoir de co-création
2.4. Je pardonne et je me pardonne
2.5. Je panse mes blessures d’enfance
2.6. Je remplace toute pensée de peur par une pensée d’amour
2.7. J’arrête de me laisser envahir par mon égo et cultive la non violence
2.8. Je me libère de mes émotions négatives dès qu’elles apparaissent

1. Soigner ses peurs et blessures est avant tout une démarche spirituelle :

Qui n’a jamais de peurs, craintes, sentiments d’insécurité, angoisses ? Qui peut prétendre n’avoir jamais été blessé émotionnellement dans sa vie ? Même si certaines peurs sont salvatrices face à un réel danger (rôle de notre inconscient de nous avertir d’un danger comme de rouler à 110 km/h en ville), notre vie souvent très trépidante, notre égo, nos pensées nous amènent plutôt à en générer d’autres plus répétitives, pernicieuses et envahissantes. Leurs conséquences spirituelles sont lourdes au regard de la loi de cause et d’effet.

Les soigner, s’en libérer dépend donc de nous, de nos attitudes (voir 7 exemples au § 2 ci-dessous) afin qu’une prise de conscience salvatrice nécessaire au retour d’un bon équilibre psychique (voir ICI les causes psychiques d’apparition d’une maladie), émotionnel et in fine la santé (physique) survienne.

Les blessures et peurs que l’on nourrit consciemment ou pas en nous sont multiples et variées, tout dépend de nos antécédents, choix, valeurs et croyances. Mais dans tous les cas, l’augmentation de notre taux vibratoire est absolument nécessaire et indispensable pour accompagner une prise de conscience, un salvateur changement d’attitude qui amènera une guérison durable et définitive.

C’est là que nos croyances jouent un rôle crucial, central et déterminant dans l’accompagnement du processus de guérison. La peur du « grand passage«  est l’exemple même d’attitude qui nécessite cette évolution de notre façon de penser. Notre approche de la mort (et par extension de toute maladie) va grandement conditionner nos choix et l’interprétation que l’on fait des événements vécus.

Beaucoup d’expériences de « morts cliniques« , les fameuses NDE, relatent l’expérience de personnes qui après avoir vécu ce « saut quantique« , de l’autre côté, sont revenues transformées dans leurs croyances, leurs peurs d’antan ayant été transcendées, bouleversées par l’amour qu’ils y ont rencontrés, et le calme qu’ils éprouvent désormais sachant ce qui les attend maintenant. Voir les cas relatés par le célèbre Dr Charbonnier qui a mené une longue étude et consigné ces expériences.

De la même manière, un manque de foi en soi, en les autres ou en Dieu (consécutivement ou pas à des blessures ou peurs vécues) procède de la même manière. En effet, notre foi en la vie, en nos croyances vont (ou pas) apporter des réponses qui apaiseront (ou pas) notre mental, nos pensées.

C’est souvent lorsque des événements tragiques surviennent dans notre existence que l’on se pose ces questions… Pourquoi ne pas y réfléchir tout de suite afin de consolider notre foi, notre confiance en nous, en les autres et en notre Destin ?

Une fois nos croyances modifiées, un travail de pardon peut être très avantageusement engagé (il est rare qu’il ne soit pas nécessaire) et / ou une identification de la cause du problème. Il s’agit ici d’analyser les racines de tout dysfonctionnement, qu’il soit physique ou psychologique. Par exemple, les blessures comme l’explique très bien Lise BOURBEAU dans son livre « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même«  : (T.R.A.H.I.) Trahison, Rejet, Abandon, Humiliation et Injustice. Mais il faut en rajouter 4 autres qui sont la maltraitance, la non-reconnaissance, la culpabilisation, l’impuissance ou l’enfant roi.

Le choix de la psychothérapie peut être payant mais il prend en général beaucoup de temps et peut heurter des patients peu enclins à dévoiler des pans intimes de leur vie. IL existe des voies plus spirituelles comme celle de l’écopsychologie qui allie d’un côté les points forts des sciences humaines et sociales (comme la psychologie) aux sciences naturelles qui étudient la Nature et, d’un autre, le lien spirituel étroit entre deux êtres : l’homme et la Terre, Gaïa en tant qu’entité vivante incarnée. Serait-il possible de guérir la Terre et ses souffrances (dérèglements climatiques, tremblements de terre, tornades…) en soignant notre esprit ? Y a-t-il un lien spirituel ?

Nous le pensons effectivement comme l’explique ces vidéos (parmi tant d’autres) :

Il est possible aussi, pour une thérapie plus rapide et plus douce, d’opter à la fois :

  • pour un travail énergétique en premier lieu pour remonter le taux vibratoire en opérant un indispensable nettoyage des corps émotionnel et mental, comme l’explique la page dédiée à la dépollution psychique du module santé et les 16 conseils qui y sont détaillés,
  • puis, dans un second temps, de choisir l’hypnose pour accéder à l’inconscient sans être obligé de revivre leurs incidences émotionnelles traumatisantes.

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2. Guérir ses blessures et peurs grâce à 7 démarches spirituelles : 

2.1. Je m’interroge sur ma foi, mes croyances

La peur apparaît très souvent face à l’ignorance, à l’inconnu … C’est l’exemple typique par exemple de l’angoisse vécu face à un changement radical dans notre vie (professionnel ou sentimental : ce sont des « petites morts ») car, ici-bas, tout reste éphémère et s’attacher à ce monde n’est qu’illusion…

C’est là, comme il a déjà été dit, que nos croyances, notre foi, notre regard sur la spiritualité et les interrogations qu’elles suscitent sur tous ces thèmes considérés apparemment comme mystérieux pour nous occidentaux, ont tout leur sens.

Il s’agit ici d’enclencher une guérison spirituelle grâce à :

  • l’ouverture de son esprit au monde invisible : connaissez-vous le point commun entre l’esprit et un parachute ? Ils fonctionnent mieux tous les deux ouverts…
  • la compréhension de son essence divine et la reconnaissance des synchronicités,
  • la connexion régulière au divin en soi : prières, mantras,
  • la gratitude, le remerciement pour tout ce que l’on a déjà, le merveilleux de la création,
  • l’échange, le partage avec des personnes qui ont les mêmes croyances, attirées par la lumière,
  • l’écoute de soi, des autres, des guides spirituels, de la nature, de son âme…
  • la définition claire de nos buts et intentions afin de clarifier nos actes quotidiens

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2.2. J’accepte ce qui m’arrive en bien ou en mal

Grâce à mes croyances (§ 2.1. ci-dessus), j’ai compris que ce qui m’arrive, en bien ou en mal, est toujours une opportunité qui m’est offerte de grandir, de comprendre les leçons envoyées, et de modifier éventuellement aussi et par la même occasion mon caractère. Je reste donc dans cette acceptation, un nécessaire lâcher-prise car j’en ai compris les rouages.

Je n’ai donc plus peur des inévitables hauts et des bas qui sillonnent ma route car ils arrivent pour des raisons précises. En effet, c’est moi (et personne d’autre) qui les ai attirés en utilisant (sciemment ou pas) mon pouvoir de co-création. C’est donc à moi désormais de saisir les opportunités en programmant tous les jours des intentions qui me permettront au début de limiter puis rapidement d’éliminer mes craintes en l’avenir.

Je me sers pour cela de mes expériences passées ou de celles d’autrui pour en tirer les leçons : analyser les causes des échecs, des maladies et des réussites afin de ne pas stresser inutilement dans le moment présent et gaspiller ainsi ses chances dans l’avenir.

En fonction de mes croyances, je peux aussi rester à l’écoute des signes et opportunités qui me seront envoyés si j’en fais la demande et qui, pour moi, seront d’autant mieux compris et intégrés qu’ils ne seront pas entravés, brouillés par des émotions de peurs, de doutes ou autres craintes.

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2.3. Je lâche prise et utilise mon pouvoir de co-création

Ce pouvoir de co-création a été largement détaillé dans une page spécifique. Associé à des visualisations matinales ou à des mantras, pour purifier nos pensées, il permet de parfaire nos projets dans notre vie (le monde visible) en se connectant à l’univers (le monde invisible).

Utiliser ainsi toutes les possibilités intrinsèques à ce que nous sommes permet d’éloigner efficacement peurs et mêmes blessures car la co-création nous oblige à reconsidérer nos croyances face à ses caractéristiques propres :

Ne pas oublier qu’à chaque pas franchi, je me félicite des avancées accomplies, je reste serein sur les étapes qui restent encore à franchir car je sais qu’il faut sans cesse remettre l’ouvrage sur le métier, en restant bien centré, encore et toujours, dans le moment présent.

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2.4. Je pardonne et je me pardonne

Comme l’explique si bien le québécois André HARVEY dans une interview de LILOU , le pardon est essentiel : il offre une indispensable libération des âmes lorsque des conflits ont été vécus. Il engendre compréhension, indulgence, compassion, empathie et acceptation des événements passés.

La souffrance emmagasinée dans notre corps émotionnel peut alors être libérée et permettre la poursuite du chemin. Ce travail est tellement primordial qu’une page lui a été entièrement consacrée. Il est impossible de guérir de blessures sans qu’au moins un pardon n’intervienne à un moment donné ou à un autre.

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2.5. Je panse mes blessures d’enfance

Nous avons tous été marqué à un moment ou à un autre de notre enfance par un événement ou une épreuve qui a laissé des traces plus ou moins profondes suivant les cas et les situations et qui, malheureusement des années plus tard, nous imposent souvent, sans qu’on s’en rende compte vraiment, leurs effets négatifs dans notre vie quotidienne.

Afin de retrouver une paix intérieure, et d’arrêter de rejouer des scenarii destructeurs, il est fortement conseillé de nettoyer les émotions qui y sont liés, même si c’est souvent difficile.

Il est donc primordial :

  • d’ouvrir notre cœur avec l’aide de thérapeutes du ciel (et d’ici-bas) afin de trouver l’énergie nécessaire et suffisante pour nous élever au-delà des apparentes difficultés et choisir la voie de l’amour. Tout cela sera facilité si nos croyances (cf. § 1 ci-dessus) et plus particulièrement notre propension à accepter les événements vécus (simple hasard ou karma à effacer ?) nous aide à trouver des réponses et guide notre volonté à sortir de cet engrenage négatif.

En ce qui concerne les « thérapeutes d’ici-bas », l’hypnose thérapeutique est un moyen idéal. Les cas de blessures sont très nombreuses comme l’explique Catherine DUPUIS éminente spécialiste de cette technique qui distingue l’enfant abandonné, trahi, maltraité et affamé, mort, martyr, humilié, rejeté, victime d’injustice, non-reconnu, roi… en expliquant bien pour chacun d’entre eux, ce que le patient reproduit, refoule (aspects négatifs de la blessure) et ce qu’il gagnera à la surmonter.

Les soins en hypnose thérapeutique sont parfaits ici car la guérison dans ce cas là est du domaine de l’inconscient et qu’elle se déroule dans la joie, sans être obligé de revivre des moments ou des émotions douloureux.

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 2.6. Je remplace toute pensée de peur par une pensée d’amour

Voilà une bonne idée ! Pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ? !

Chaque fois qu’une pensée de peur, de doute ou de crainte m’envahit, afin de ne pas surcharger mon corps émotionnel négativement et baisser ainsi mon taux vibratoire, je réagis immédiatement :

  • je l’élimine systématiquement si elle fait référence au futur car la situation ne s’est pas encore produite et, par conséquent, autant subodorer un avenir radieux surtout si je m’y prépare dès maintenant en n’imaginant pas le pire mais en réfléchissant si besoin, dans l’instant présent, à des solutions plausibles et efficaces,
  • je la supprime systématiquement si elle fait référence au passé car la situation qui s’est déjà produite ne peut plus, pas définition, être modifiée : autant dans ce cas ne pas ressasser mais rester bien centré, encore une fois sur le moment présent pour préparer son avenir,
  • je la remplace systématiquement si, en référence à l’instant présent,  elle ne respecte pas les principes des trois tamis de Socrate : est-ce que ce que je raconte est vrai ? Sinon, est-ce que cela concerne quelque chose de bon (au sens de positif) ? Et enfin, au moins, est-ce vraiment utile de le raconter ?

Ainsi, je peux facilement en suivant ces quelques préceptes :

  • mettre de l’ordre dans mes pensées et rester respectueux de moi-même et des autres,*
  • augmenter, en même temps, mon taux vibratoire, gage de protection contre tout dysfonctionnement présent ou futur,
  • mieux préparer mon avenir en étant dans ce cas bien aligné sur l’instant présent,
  • décider d’agir plutôt que de penser (arrêter de procrastiner) sans cesse : une fois qu’un certain tri dans mon mental a été opéré, ma capacité de raisonnement (qui se construit dans le corps mental) se trouve « libérée » et les idées fusent, les intuitions reviennent, tout me semble plus clair, évident

Cependant, c’est souvent difficile à réaliser dans nos vies quotidiennes tant les tentations sont grandes pour nous écarter « d’ici et maintenant » (télévision, radio, égo…). Une pratique régulière et assidue de la méditation permettra d’atteindre cet objectif en calmant ce flot de pensées mais aussi en développant compassion, indulgence, compréhension et empathie.

C’est un travail de longue haleine (résultats au bout de quelques mois) mais efficace sur un égo qui veut toujours « prendre le dessus », atténuant par là même querelles et disputes avec autrui (nous évitant ainsi la création de karmas négatifs supplémentaires).

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 2.7. J’arrête de me laisser envahir par mon égo !

Afficher l'image d'origineIl faut bien avouer que des peurs et craintes de toutes sortes prennent le dessus tous les jours, issues de notre mental (ensemble de nos pensées) et alimenté par un égo démesurément trop présent.

Ce dernier aura toujours une tendance à nous inviter à rester centré sur nous plutôt que sur les autres polluant ainsi par des critiques, jugements, ressentiments, plaintes, jalousie, etc. notre corps émotionnel et tronquant ainsi nos raisonnements (fabriqués par notre corps mental) qui n’auront de cesse que de justifier toute cette négativité, rajoutant par là même encore un peu de confusion et d’illusion.

Pour remédier à cette situation, je décide, en conscience, de changer ce mécanisme pour diminuer ou faire disparaître toutes les peurs ainsi créées et en me tournant vers d’autres valeurs plus positives : paix, confiance, altruisme, gratitude, sagesse…

Certaines méthodes de communication comme la CNV cultive la non violence dans les propos afin de museler l’égo et de porter un regard modifié sur autrui, sans peurs, sans râler, en étant entendu et reconnu comme l’expliquent si bien Jacques SALOME avec son institut « E.S.P.E.R.E » et Marshall Rosenberg qui, en résumé, conseillent un langage tourné vers :

  • la bienveillance : parler plus de ce que j’observe plutôt que de juger, critiquer, évaluer autrui,
  • et une une expression saine de nos sentiments, de nos besoins, de ce que l’on voudrait réaliser, de ce qui nous motive dans la vie en accueillant les demandes d’autrui avec empathie.

Tout ceci nous ramène à la représentation de nos valeurs comme l’innocuité.

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 2.8. Je libère mes émotions négatives

Il est essentiel de pratiquer quotidiennement quelques exercices comme nous l’explique le Dr Tall Schaller pour libérer ses émotions ou libérer celles des autres qui nous entourent (oui, étant tous connectés, on peut prendre sur soi ces émotions et les libérer comme si c’était les nôtres ! Génial !) qu’il s’agisse de :

  • peurs : inspirer en la laissant sortir en tirant la langue et en laissant le corps vibrer),
  • stress : se pencher en avant et laisser sortir les sons qu’on a retenu pendant tant de temps en laissant le corps vibrer là aussi (si vous ne pouvez émettre des sons, faites vibrer les cordes vocales en soufflant sans faire trop de bruit),
  • violence : imaginer qu’on est un « tigre dans la jungle qui griffe le tronc d’un arbre avec une patte et une autre de plus en plus vite, en montant l’énergie, l’intensité et terminer par un geste de libération, d’accueil de la vie les bras ouverts ».

Le Dr Tall Schaller explique que ces exercices simples sont comme des « danses libératoires » à pratiquer comme le ferait un petit enfant. Principe de cette danse : « faire sortir un son et vérifier qu’il change tout le temps » pour se libérer de la tristesse et toute autre émotion négative. Surtout, éviter de rester immobile (sinon ces émotions sont stockées dans le corps émotionnel) ou de répéter le même son ou le même mouvement.

Une fois ces émotions négatives libérées, il restera plus, en nous, que ce qui constitue notre essence même d’êtres incarnés : c’est à dire des parcelles de Dieu remplis de paix, d’amour, de joie, de bienveillance… Nous devenons notre propre guérisseur apte à gérer nos émotions pour ne pas les déverser sur les autres (rôle de « bourreau ») ou les garder en nous (rôle de « victime »).

Voici comment faire concrètement grâce à cette vidéo :

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