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1. Pourquoi pardonner est si vital :
Le pardon est un véritable cadeau à s’offrir et à offrir à tout notre entourage tout au long de notre vie. Il est indispensable pour continuer à avancer sur le chemin. C’est un véritable acte de guérison spirituel car il nous permet de devenir meilleur, plus sage, détaché des événements, compatissant, courageux, aimant.
Même s’il reste un acte essentiel et incontournable, il est cependant, suivant nos convictions profondes, souvent difficile à offrir.
Choisir de l’éviter ne fait qu’amplifier le problème (karmas répétitifs) en provoquant le déchirement de familles, maladies, décès, non-dits, etc. comme le fait remarquer Nelson Mandela avec cette magnifique phrase (et la vie lui a amplement donné l’occasion de la tester…) :
Le ressentiment est comme un poison que l’on boirait en croyant qu’il va tuer l’ennemi.
Nous détenons donc la clé (comme toujours !) d’un « réservoir » immense d’amour qui peut bénéficier à ceux et celles avec lesquels des liens parfois distendus existent encore.
Le pardon n’est pas destiné à changer le passé (car ce qui a été le restera) mais bien de s’offrir et/ou d’offrir à autrui un meilleur avenir à travers l’acceptation de ce qui a été.
Pourtant de grands hommes comme Martin Luther KING, Nelson MANDELA, Mahatma GANDHI, de grands Maîtres ou prophètes ont tous montré par leur exemple les bienfaits d’un pardon total, définitif, complet : le pardon qui naît d’un amour inconditionnel et absolu envers tous les êtres, y compris et surtout envers ceux qui nous ont blessé, meurtri ou humilié.
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2. Comment engager un véritable pardon ?
La question cruciale est celle de savoir comment engager ce pardon envers autrui mais surtout envers nous-mêmes en étant sûr que les liens négatifs préexistant ont bel et bien été supprimés définitivement ?
Car chaque événement provoqué ou subi laisse des traces, des blessures et des peurs qui risquent, si elles restent latentes, de revoir surgir les mêmes situations traumatisantes dans l’avenir.
Donc à la question, comment pardonner définitivement, il faut distinguer plusieurs niveaux de réflexion, de changement à opérer :
Il est nécessaire d’abord d’identifier ces blessures et des peurs qui nous atteignent afin de les remplacer, de les transmuter. Le but ici est de comprendre les mécanismes énergétiques qui sont à l’œuvre lorsque nous sommes sous l’emprise d’une ou plusieurs de ces dix blessures : trahison, rejet, abandon, humiliation, injustice, maltraitance, non-reconnaissance, culpabilisation, impuissance ou situation d’enfant roi. L’intervention d’un thérapeute alternatif qualifié semble indispensable en appliquant au départ un rééquilibrage énergétique puis un travail plus approfondi en hypnose ou avec d’autres techniques : art-thérapie, kinésiologie…
Ce travail thérapeutique atteindra d’autant plus son but que le patient décide de modifier les émotions émises et ressenties : s’engager dans une relation d’amour envers lui-même et, bien entendu, envers les personnes en lien avec les blessures est le meilleur moyen de fermer définitivement ce cercle vicieux du ressentiment, de l’égo. Ces liens doivent donc être transmutés en amour véritable. La décision de vouloir pardonner (à lui-même et autrui) compte tenu des souffrance en présence sera d’autant plus facile que cette connexion à une énergie d’amour (liens antérieurs, croyances envers Dieu…) sera forte, présente, vécue en tant que telle (et non imaginée) et permanente.
Comment procéder pour faire naître en nous cet amour ? Est-il accessible ou seulement réservé à quelques grands hommes ou femmes ou prophètes ? Oui bien entendu, il est possible de reprendre le chemin parcouru par ces grands personnages dans le cadre de leur guérison, même s’il comporte tout naturellement quelques exigences ou conditions assez strictes :
1. Il faut commencer par avoir la volonté de changer notre système de croyances, tout ce qui construit notre foi, nos règles de vie, ce à quoi on croit véritablement, au fond de soi, ce qui sous-tend donc nos décisions, nos affirmations quotidiennes, nos prises de paroles, nos émotions donc, par voie de conséquence, nos douleurs, joies, peines… Comment atteindre un but auquel on ne croit pas vraiment ? C’est tout simplement impossible comme l’explique la loi de la co-création…
2. Une fois notre système de croyances modifié, il faut chercher en toute conscience notre part de responsabilités dans les situations vécues qui ont été à l’origine de nos souffrances. Sans cette reconnaissance, point de salut… Il ne s’agit pas de culpabiliser (attention à l’influence de l’égo !) mais de se responsabiliser, honnêtement en épurant, vidant nos mémoires localisées dans nos corps subtils (corps causal et astral) par l’utilisation régulière et assidue de mantras purificateurs et/ou d’autres exercices comme ceux proposés par Jacques Martel ICI et ICI pour couper les liens ou attachements qui relient des personnes.
Ainsi, naît petit à petit en nous un sentiment d’unité qui remplace la séparation qui existait auparavant. C’est cet amour pur qui commence à poindre dans notre cœur que l’on devra choyer, jour après jour, afin qu’il croisse, se développe indéfiniment !
3. Enfin, à cette dernière étape du processus, nous allons pouvoir sereinement et honnêtement nous remercier, remercier la vie, gratifier aussi les êtres qui ont jalonné notre parcours et qui nous ont permis de comprendre tout cela, même si le chemin parcouru a été jalonné d’une souffrance que notre libre arbitre a rendu nécessaire et a, en même temps, consenti pleinement (d’où l’importance des croyances de départ !). Cette gratitude, une fois exprimée va jouer le rôle d’un lâcher prise formidable qui effacera instantanément tous sentiments négatifs.
Comme expliqué dans la page liée aux blessures et des peurs, un changement d’attitude doit accompagner toute démarche de guérison : 6 exemples (sans compter le nécessaire et indispensable pardon) sont cités :
- Je m’interroge sur mes croyances (dont il a été question ci-dessus… mais c’est si primordial !),
- J’accepte ce qui m’arrive en bien ou en mal,
- Je lâche prise et utilise mon pouvoir de co-création,
- Je panse mes blessures d’enfance,
- Je remplace toute pensée de peur par une pensée d’amour,
- J’arrête de me laisser envahir par mon égo et cultive la non violence.
L’essentiel reste bien dans cette démarche de pardon d’arriver à s’offrir ce pardon libérateur, avoir la foi en sa puissance de reconnexion. Il est illusoire de vouloir aimer si on ne commence pas par soi (ou Soi). Il s’agit tout simplement d’accepter que nous ne sommes pas parfait, que nous pouvons trébucher, qu’il ne s’agissait que d’expériences à tenter qui nécessitent que nous nous aimions comme nous sommes. L’échec, l’erreur fait partie du jeu : acceptons-nous donc ainsi, des êtres divins qui se perfectionnent quotidiennement !
Si tu t’aimes, tu attires l’amour des autres, Si tu te détestes, tu vas attirer le rejet …
Ainsi parle MAITREYA canalisé par G. Sallafranque – « Précieux moments d’intériorisation. Pour apprendre à s’aimer, il faut s’observer, s’accueillir et apprendre à se comprendre sans se juger ».
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