2- La quête spirituelle du bonheur

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« Le plaisir est le bonheur des fous,
le bonheur est le plaisir des sages ! »
Jules Barbey d’Aurevilly

La quête spirituelle du bonheur… C’est quoi ?

Peut-on opposer bonheur terrestre et bonheur spirituel ?

Certains ont consacré des milliers d’heures à interviewer des gens dans de multiples pays pour définir ce qu’est le « bonheur » ! Un documentaire a été réalisé à l’issu de ce périple :

Autre vision du bonheur : celle, par exemple, d’Armelle Six. Il suffit « simplement d’être » ou comme dit si bien Eckhart Tolle :

Je ne suis ni mes pensées, ni mes émotions,
ni mes perceptions sensorielles, ni mes expériences.
Je ne suis pas le contenu de ma vie.
Je suis la Vie. Je suis l’espace dans lequel tout se produit.
Je suis la conscience. Je suis le Présent. Je Suis.

Le nouveau monde qui naît en ce moment nous oblige à réfléchir et à redéfinir totalement notre vision du bonheur… Toutes ces colossales énergies déversées par amour par tous ces Grands Instructeurs venus d’ailleurs nous incite à nous poser des questions sur ce qu’on attend véritablement de notre vie.

Tandis que beaucoup aspirent légitimement à un vrai bonheur terrestre couvert de joie, de moments partagés ensemble, de plaisirs, d’aisance pécuniaire et de tout un tas de biens matériels et immatériels (services), d’autres méditent sur un bonheur qui leur paraît moins éphémère, plus durable, plus spirituel. Une étude scientifique (publiée en juillet 2017) montre, par exemple, qu’être généreux rend heureux !

Nous pensons que la propension de gens susceptibles d’être intéressés par cette quête spirituelle grandit à vue d’œil en ce moment et ce, d’autant qu’ils découvrent le caractère illusoire, le mirage apporté par tous ces éléments extérieurs à nous si une véritable réflexion sur notre tâche ici-bas avec nos semblables n’est pas franchement engagée. Qu’est-ce qu’on est venu faire ici en fait ?

Poussés par ces formidables énergies divines, les questions liées au pourquoi de notre présence, la raison d’être de tout ce qui nous arrive dans nos vies modifie, approfondit notre vision du bonheur.

Le bonheur n’est-il pas lié tout simplement à notre façon de réussir notre vie comme l’exprimait en son temps le penseur Ralph Waldo Emerson :

Ces questions spirituelles reviennent de plus en plus dans les conversations, certes face aux souffrances vécues (décès de proches, maladies, accidents…) mais aussi parce que toutes ces interrogations nous appellent, nous interpellent de plus en plus, nous poussant à nous dévoiler, à réfléchir, à nous positionner et in fine, à modifier nos comportements.

Car l’un ne va pas sans l’autre… Impossible d’atteindre un certain degré de « quiétude » dans la vie si nos attitudes quotidiennes créent du tourment. C’est une loi spirituelle fondamentale à laquelle chacun est confronté et soumis.

Ainsi, les Grands Sages parlent du bonheur comme une continuité de notre recherche spirituelle : elle réside dans la quête de l‘Unité avec notre partie divine. Ils nous demandent de nous défaire de tous nos « attachements » terrestres que l’on assimile à du bonheur et qui ne sont en fait qu’une recherche de plaisirs fugaces.

Comme l’ont exprimé beaucoup de sages et avatars, le vrai bonheur réside dans l’union avec Dieu. On ne peut donc se libérer de nos attaches terrestres que lorsqu’on décide de vivre selon des règles précises dictées par une certaine droiture dans la vie (dharma) et une discipline (sadhana) propre à engendrer la fin d’une réelle servitude de nos sens, une recherche des vertus divines.

L’Amour pour Dieu nécessaire à cette union ne devrait pas être basé sur un compromis consistant à rechercher des faveurs en échange de prières et d’offrandes à Dieu. Mettez votre foi en Dieu et faites votre devoir au mieux de vos capacités. Saturez-vous d’amour et partagez-le avec tous.

(Sathya Saï Baba – Pensée du Jour, 21/09/15 – Discours Divin, le 15 septembre 1988)

Toutes les actions extérieures ne sont nécessaires que pour vous aider à obtenir l’esprit de non-dualité et expérimenter l’unité dans la diversité. L’Amour et le sacrifice sont très importants. Là où il y a l’amour pur, immaculé, désintéressé, sacré et sublime il n’y a pas du tout de peur. Donner et non prendre est le principe sous-jacent de la sadhana (pratique) spirituelle

(Sathya Saï Baba – Pensée du Jour, 22/09/15 – Discours Divin, le 9 septembre 1994)

Le bonheur reste donc facilement à notre portée si nous décidons d’affiner notre personnalité afin de laisser émerger petit à petit notre vraie nature qui est essentiellement divine. Exactement comme l’ont déjà réalisé nos Grands Frères Instructeurs ou, de la même manière, nos Frères de l’Espace qui vivent, les uns comme les autres, dans un bonheur permanent : plus de souffrances, ni de maladies, ni de peurs, ni de questionnements de toutes sortes… Mais au contraire, santé pendant des centaines d’années, voyages interstellaires à la vitesse de la pensée à gogo, énergie libre, abolition de l’argent, communication télépathique, nourriture prânique bref que du bonheur !

Avec tout notre amour